LE  MATÉRIEL  SUR  LE  TERRAIN

—Anything that can go wrong, will go wrong (loi de Murphy).

 

INTRODUCTION

Les hommes (et femmes!) de réflexion, de culture et d’astuce que nous essayons d’être ne se méfient jamais assez du terrain... Le terrain, c’est humide, collant, ça glisse, on n’y voit rien mais on s’en met partout, c’est plein de bouillasse et de machins verts qui griffent et écorchent, de pierres qui ont amassé de la mousse juste pour le plaisir de rouler sous nos pieds, sans parler des créatures dégoûtantes qui rampent, volent, sautent et frétillent... Bref, ça grouille. Autant dire que la nature est un milieu franchement hostile et que nous y sommes des cibles privilégiées pour tout ce qui bouge—voire pour tout ce qui était inerte jusqu’à notre arrivée.

« Vous trouverez le trésor dans votre fauteuil ! », disait Max Valentin. Je voudrais bien l’y voir.

N’espérez donc pas vous sortir indemne d’une expédition sur le terrain, que certains de nos confrères (et sœurs!) particulièrement masochistes organisent avec une régularité suspecte. Afin de vous donner quand même une chance de revoir un jour le proverbial fauteuil qui vous attend au coin du feu, cette page contient quelques conseils quant au matériel qu’il est prudent d’avoir. Je n’ai pas mentionné l’hôpital de campagne (mais le cœur y est) ni les fusées de détresse (réservées au milieu amical de la haute mer, nettement moins agressif qu’une forêt domaniale).

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SE VÊTIR

À moins que vous ne partiez creuser sur la grande pelouse du château de Chambord en juillet (et encore), prévoyez des vêtements chauds : sous bois, il fait toujours plus frais (voire franchement caillant) et plus humide (ça suinte de partout pendant des heures après la pluie). Chauds, mais souples (vous ne voulez pas être engoncés pour ce genre de parcours du combattant). Chauds et souples mais en plusieurs épaisseurs (on se réchauffe drôlement vite en creusant le sol gelé, surtout en plusieurs endroits successifs).

Aux pieds, évitez les escarpins à talons hauts et même les Docksides ; préférez-leur de bonnes chaussures de marche montantes genre Timberland, voire des bottes de chasse doublées genre Aigle (quand même pas des cuissardes, ou alors c’est votre trou qui est trop profond).

Prévoyez le tout ne craignant pas les déchirures, les accrocs, les emplâtres de boue et les coulées de sève : il y en aura. N’emportez pas de vêtements auxquels vous tenez : vous en oublierez sur place ou en perdrez en route, pour ne rien dire de ceux qui seront irrémédiablement endommagés.

N’oubliez pas une, ou plusieurs si vous êtes distrait(e!), paires de gants solides mais souples, en cuir, genre gants d’escalade. Évitez les moufles, peu pratiques pour manipuler boussoles et GSM. Au pire, des gants de jardin feront l’affaire. Choisissez-les lavables... ou alors jetables !

Quel que soit votre accoutrement, prévoyez-le avec BEAUCOUP DE POCHES PARTOUT, vous en aurez besoin. Le gilet multipoches genre Nature & Découvertes est idéal.

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SE REPÉRER ET S’ORIENTER

Planifiez à l’avance, autant que vous le pourrez, votre expédition sur une carte d’approche et une carte de détail (voir page « Cartes »). Mémorisez la topographie générale des lieux et emportez votre carte IGN au 1:25.000, convenablement pliée à l’avance, dans une pochette étanche et transparente.

Une fois sur place, garez-vous aussi près que vous le jugerez prudent sans attirer l’attention de tout le canton et des chercheurs(euses!) qui matent, bien au chaud au café Chez Ginette. Vérifiez que vous emportez bien tout le matériel nécessaire. Rien n’est plus frustrant que de devoir revenir à la voiture quand on constate qu’on a oublié... au hasard, disons la pelle. Vous aurez AUSSI tout vérifié avant de partir de chez vous, parce que les Castorama ouverts en pleine nuit à l’orée des forêts domaniales sont rares.

Si vous disposez d’un GPS et surtout s’il fait nuit, c’est le moment d’enregistrer votre position, au cas où votre légendaire sens de l’orientation vous ferait défaut. Méfiez-vous de votre boussole : vous pouvez faire confiance à l’aiguille maintenant, mais sachez qu’elle vous trahira plus tard :o). De la même manière, enregistrez en chemin tous les waypoints remarquables ou utiles (du style, quand une fosse à purin se présente sur la route directe entre le parking et le spot). Non seulement ils vous serviront au retour, mais au cas improbable où votre expédition serait infructueuse, vous pourrez revenir ultérieurement, et sans coup férir, sur le lieu de vos méfaits.

Les GPS portables fonctionnent aujourd’hui très bien même sous bois, ce qui n’était pas le cas des générations précédentes. Avouons-le, ils sont très amusants à employer mais leur utilité ne me paraît pas flagrante dans le cadre d’une chasse au trésor. Leur précision, qui s’est notablement améliorée avec les nouveaux récepteurs 12 canaux, est souvent inférieure à 10 mètres, ce qui peut être insuffisant pour retrouver un endroit ultra-précis, mais demeure bien suffisant, dans la plupart des cas, pour retrouver un spot. Leur boussole intégrée n’est bien sûr pas sujette à la variation magnétique, mais les composantes de celle-ci (déclinaison et déviation) sont négligeables sur les petites distances qui nous occupent. De plus, tout le monde n’ayant pas de GPS, loin de là, les auteurs utilisent, eux, des boussoles classiques, donc en l’espèce votre mieux serait l’ennemi du bien !

En fait, la seule véritable utilité pratique du GPS est de vous permettre de vous aventurer plus ou moins au hasard en étant certain de pouvoir revenir sur vos pas grâce à la fonction retour en arrière («GoTo»). « Pour autant que vous ayez noté vos waypoints et que vous ne tombiez pas en panne de piles », souffle Murphy.

 

Au rayon boussoles, inutile non plus d’aller chercher bien loin. Un instrument de base suffira dans la plupart des cas, pourvu qu’il soit de bonne facture. Si vous voulez faire mieux, choisissez une boussole montée sur platine transparente (afin de pouvoir lire une carte au travers) et munie d’une lunette tournante graduée ainsi que d’un miroir avec ligne de foi permettant de prendre des relèvements directs et inverses. J’utilise depuis des années une Silva Ranger, mais il existe des dizaines de modèles similaires.

Les compas de relèvement utilisés en bateau peuvent aussi faire l’affaire, mais ils sont souvent lourds (pour une meilleure prise en main à la mer) et assez encombrants. Un modèle de type Mini-Morin ou assimilé pourrait convenir mais il est beaucoup plus coûteux qu’une boussole Silva et impossible à utiliser par transparence sur une carte puisqu’il n’est pas conçu pour cela.

Dans le genre de crapahut que nous pratiquons, les jumelles sont le plus souvent inutiles. Il y a des arbres partout (saleté de nature!), et quand on patauge dans la gadoue, voir à distance les tronches rigolardes des collègues qui se tapent la cloche derrière les doubles vitrages de Chez Ginette n’est pas bon pour le moral. Si vous tenez aux jumelles, choisissez-les petites, pliantes et non prismatiques, pour des raisons d’encombrement. Un grossissement ×8 ou ×10 sera en général suffisant.

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MESURER

Prendre des mesures à partir d’un repère pérenne est l’antépénultième étape d’une chasse, juste avant le fouissage et la tournée générale. C’est dire l’importance de la chose : d’autres comptent sur vous pour boire un coup, à défaut de pouvoir compter sur eux-mêmes pour trouver le trésor !

Les mesures a réaliser sur le terrain ne devraient pas en général excéder une vingtaine de mètres, bien qu’on ait vu certain auteur oser 60 mètres en descente sur terrain accidenté. Pour ces mesures, délaissez sans remords le mètre-ruban métallique qui ne survivra ni au sable solognot ni à la glaise berrichonne, au profit d’une chaîne d’arpenteur type Stanley, toute en plastique, lavable au jet (elle en aura besoin au retour), imputrescible, bref scandaleuse de durabilité. Si vous êtes seul, prévoyez une solide sardine de tente pour fixer au sol son anneau d’origine (tant que vous y êtes, prévoyez-en une seconde pour sonder—voir plus loin).

Infiniment plus pratique, le télémètre infra-rouge ou laser du genre de ceux utilisés pour mesurer les pièces. Choisissez-le avec une portée de 30 mètres. Associez-le à un pointeur laser et à un GPS (en mode boussole), et vous obtenez un instrument capable de localiser instantanément le point situé très précisément à 21,75 m au nord-nord-est du dernier repère... à condition d’être deux, car il faut bien que les rayons émis par le pointeur (pour viser) et par le télémètre (pour mesurer) se reflètent sur quelque chose ! Si le télémètre est à laser, vous pouvez bien entendu vous dispenser du pointeur séparé.

Le couplage des instruments peut être bricolé par tout moyen, y compris des élastiques forts ou du ruban adhésif large (type « gaffer »), pour autant que l’alignement soit parfait, sinon votre visée souffrira de strabisme.

Un mot sur les pointeurs laser : les modèles stylo sont très pratiques de par leur encombrement minimal, mais leur portée excède rarement une douzaine de mètres. Les modèles plus imposants portent, eux, jusqu’à 50 mètres et certains sont équipés de niveaux à bulle pour le bricolage—on atteint là des sommets dans le raffinement technologique ! Attention, bien entendu, à ne pas les braquer vers les yeux.

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Y VOIR CLAIR

Si, pour des raisons de discrétion (ou d’urgence!), vous prévoyez une expédition nocturne, il ne s’agit pas que l’éclairage vous fasse défaut : creuser à la lueur du rétro-éclairage d’un téléphone portable ne sera pas une mince affaire, sans parler de retrouver votre chemin ensuite ! Délaissez la lampe électrique qui rouille paisiblement dans le tiroir de la cuisine au profit d’un instrument mieux adapté.

Les torches MagLite, par exemple, sont puissantes, étanches et virtuellement indestructibles. Elles existent en plusieurs tailles et leur seul défaut est de souffrir d’un poids parfois prohibitif. Vous leur préférerez une lampe frontale de type Petzl, à platine orientable afin de pouvoir éclairer 2 ou 3 mètres devant vous sans pour autant marcher tête baissée, tout en ayant les mains libres. Dotez-la d’une ampoule à halogène, nettement plus puissante, et emportez une pile et une ampoule de rechange.

Attention : le système de serre-tête de ces lampes peut irriter certains épidermes sensibles, notamment au-dessus des oreilles. Munissez-vous d’un bob ou d’un bonnet de laine (pas superflu de toutes façons vu le temps qu’il fait).

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COMMUNIQUER

À moins d’aller par une belle journée de printemps déterrer le trésor en famille ou entre amis (et même là...), le chercheur en expédition sur le terrain éprouvera fatalement le besoin irrépressible de communiquer avec ses équipiers restés en base arrière, avec sa fiancée, sa môman, ou qui sais-je encore.

Motivations possibles : se rassurer dans le silence nocturne d’une futaie profonde, quand les fantômatiques volutes de brume se faufilent autour des arbres dans le halo de la lampe (jamais assez puissante dans ces cas-là) ; demander des conseils ou des informations supplémentaires ; pester à voix haute contre l’inexactitude des Top 25 de l’IGN ; et enfin, espère-t-on, pousser à distance le cri de victoire tant attendu.

Le GSM est une réponse évidente à cette préoccupation, mais cette réponse reste parfois étrangement... silencieuse. Le fait est que les zones boisées, à faible densité de clients (pardon, de population) n’intéressent guère les opérateurs de téléphonie mobile, alors que justement, et comme par un fait exprès, elle intéressent beaucoup les auteurs de chasses au trésor. Le rapport de force n’étant pas en faveur de ceux-ci, le chasseur prévoyant étudiera avant de partir les courbes de niveau afin de repérer les points hauts d’où il pourra espérer « accrocher le réseau ».

Autre moyen de garder le contact : y aller en groupe et installer une base avancée sur un point haut, laquelle sera reliée à l’équipe de pointe à l’aide de talkie-walkie ou d’émetteurs-récepteurs VHF. Ceux-ci fonctionnent en FM, donc avec une excellente qualité sonore, sur 144 MHz au lieu des habituels 27 MHz surchargés de la bande CB des talkie-walkie, et leur portée atteint fréquemment 10 à 15 kilomètres (voire bien davantage), soit dix fois plus que le talkie-walkie moyen dans les mêmes conditions. De plus, les VHF permettent de spécifier des canaux distincts pour l’émission et la réception et fonctionnent ainsi en full duplex, comme un téléphone. Ils peuvent être équipés d’une oreillette et d’un micro, libérant les mains tout en préservant la confidentialité des échanges.

Leur inconvénient est double : d’abord, les matériels de qualité coûtent cher (compter 700 € pour deux appareils) ; ensuite, bien qu’ils soient en vente libre, leur utilisation est en principe interdite en France à moins d’être titulaire d’une licence de radio-amateur. Si leur fiabilité, leur qualité et leur puissance vous séduisent malgré tout, ne dites pas qu’on ne vous a pas prévenu et évitez en toute hypothèse d’émettre (les pros disent « trafiquer ») sur des fréquences proches de celles courtisées par les utilisateurs autorisés, faute de quoi votre ignorance manifeste du code Q (si, si) vous fera immanquablement repérer. En pratique, utilisez les fréquences comprises entre 143,900 et 143,9875 MHz, et évitez la bande des 144-146 MHz.

Ceux qui ne peuvent vraiment pas se passer de l’Internet, même sur le terrain, savent déjà, j’en suis sûr, comment utiliser le WAP ou interfacer leur PC portable avec leur GSM. Je n’y insisterai donc pas.

En revanche, si quelqu’un veut bien me pondre un papier sur les signaux de fumée (de jour) ou le morse par lampe frontale (la nuit), je l’attends de pied ferme.

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ÉCRIRE, CALCULER

Les ordinateurs de poche (« palmtops ») sont devenus beaucoup plus abordables qu’ils ne l’étaient il y a quelques années. Ils vous permettront, que ce soit sur le terrain ou, plus prosaïquement, dans les transports en commun, d’utiliser vos outils informatiques habituels et notamment les programmes « casseurs de cryptos » sous Excel, qu’il est toujours possible de rendre plus puissants et sophistiqués.

J’utilise depuis plusieurs années un Psion dont le fabricant britannique a, hélas, quitté le marché, la concurrence avec les machines tournant sous Windows CE (pourtant beaucoup plus lentes) étant trop forte. Évitez si possible les Palm et autres machines du même type qui ne possèdent pas de clavier.

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CREUSER

Avant de signer votre première victoire d’un coup de pelle décidé, il est prudent de sonder. Un sol qui a été remué reste meuble longtemps. Les racines repoussent vite mais avec l’expérience et selon la saison, vous apprendrez à distinguer au premier coup de sonde une cache possible. Il est clair que la date de l’enfouissement, que les auteurs communiquent en général, fait une différence.

Pour sonder, une quelconque tige métallique très rigide et de la longueur appropriée fera l’affaire. Ce peut être l’occasion d’utiliser la seconde sardine de tente évoquée plus haut, mais le must reste le club de golf (euh... sans la tête, hein!) avec grip antidérapant. Inconvénient : son encombrement, qui interdit de le loger dans la gibecière du gilet multi-poches. Avantage : vous sondez avec classe et distinction, sans même devoir vous baisser !

Concernant le trou lui-même, tout dépend de la profondeur estimée du trésor—autre information en général communiquée au début d’une chasse. Pour la Chouette d’Or, enterrée depuis presque 10 ans à 80 cm de profondeur, l’auteur recommande « une solide pelle-bêche » et je gage qu’elle n’est pas de trop. Dans la plupart des autres cas, le trésor est entre 20 et 30 cm de profondeur et une petite pelle pliante modèle « armée américaine » suffira amplement, voire même un simple planteur. De toutes façons, soyez tranquilles, vous en aurez plein les mains/gants !

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LES DÉTECTEURS DE MÉTAL

Voilà un vaste sujet que je traiterai comme il sied, à savoir que je l’évacuerai promptement en deux temps :

  1. Comme Qui-Vous-Savez l’aurait dit, un détecteur de métal n’est utile que si le trésor est métallique. Les auteurs, dont le raffinement sadique est sans limite, se sont avisés de cette particularité et enterrent en général des contremarques en plastique qui n’arracheront pas le moindre frémissement à la « poêle à frire » la plus sophistiquée.

  2. Le choix du principe de fonctionnement, du modèle, de la taille de la tête, l’étalonnage et l’utilisation de l’ensemble, supposent des développements techniques qui n’ont pas leur place ici, d’autant plus qu’il existe à cette fin d’excellents magazines, Trésors & Détection et Détection Passion (avec pour ce dernier un site Web).

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez aussi consulter la rubrique correspondante sur le site de Mickey, chouetteur parisien, ici (rubrique « Prospection ») ou le site Planète Détection. Ce n’est qu’un exemple, n’importe quel moteur de recherche vous en dénichera bien d’autres.

Et si vous voulez quand même un machin original à suspendre dans un coin de votre sous-sol, prenez un modèle simple avec un tableau de bord pas trop sophistiqué !

Plus sérieusement, pour les trésors métalliques, le détecteur remplace avantageusement la sonde, à condition de savoir s’en servir, ce qui ne s’improvise pas, surtout quand il s’agit de triompher des protections anti-détecteurs dont certains auteurs mesquins entourent leurs trésors, estimant que le but du jeu est de résoudre les énigmes et non d’être chanceux dans le maniement de la poêle à frire.

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PETIT MATÉRIEL

Comme si cela ne suffisait pas, pensez à emporter :

  • Un dictaphone : compact et léger, parfois même étanche, il vous servira, bien mieux qu’un bloc-notes, à conserver l’idée géniale qui vous était venue entre deux bouchées de sandwich au pâté.

  • Un petit appareil photo compact, argentique ou numérique, si possible étanche au ruissellement, vous servira non seulement à immortaliser votre triomphe (si vous creusez seul, choisissez-le avec retardateur!), mais surtout, pendant les reconnaissances, à prendre des photos du site qui en conserveront les caractéristiques mieux que votre mémoire.

Et enfin... enfin... n’oubliez pas, en dépit de tout ce que j’ai dit plus haut, que l’essentiel est de voyager léger ! Pour ne rien oublier, faites une check-list, utilisez un sac à dos pour transporter le matériel, et n’oubliez pas que, si vous devez prolonger votre séjour sur le site, un thermos de votre boisson chaude favorite accompagné de sandwiches ou de barres chocolatées seront sûrement les bienvenus...

Creuser, ça creuse !

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