1
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Règle
de 1,10 m, taille minimum pour les tracés en
diagonale dun bout à lautre de la
France. |
5
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Loupe éclairante
à double foyer (pour étudier de près
les visuels de la Chouette... Euh... Je plaisante, bien
sûr!). |
2
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Règle
de transport de cap, très utile pour tracer des
parallèles précises. |
6
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Le rapporteur
ultime : la règle de navigation Autocap. |
3
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Rapporteur
circulaire, plus flexible demploi que le classique
rapporteur semi-circulaire. |
7
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Équerre
de grande taille (30 cm). |
4
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Compas de précision
avec bras dextension pour cercles de grand diamètre. |
8
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Compas à
pointes sèches, utile notamment pour vérifier
léquidistance de points ou simuler des
« pas » sur la carte. |
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RÈGLES, ÉQUERRES
ET RAPPORTEURS
Comme tout le reste,
choisissez-les de très bonne marque, cest un
gage de qualité et de durabilité. Achetez
vos instruments de préférence dans un magasin
spécialisé en fournitures de dessin ou darchitecture
et choisissez-les toujours transparents (outils en bois
et métalliques à bannir) afin quils
ne masquent pas la partie de la carte sur laquelle ils reposent.
Votre plus grande règle
devra mesurer au moins 1,10 m de long (Minerva, modèle
6100), pour ne pas vous obliger à « rabouter »
deux traits en cas de tracés longs. Peu maniable,
coûteuse et relativement fragile, elle sera complétée
de règles de 50 et 30 cm (Mecanorma Graphoplex 31)
pour les tracés courants.
Ne faites confiance
aux graduations que sur les règles de très
bonne marque, les autres sont rarement fiables. Mon record
est détenu à ce jour par une Maped de 50 cm
qui présente une erreur moyenne de 5 % !
Vos équerres
seront au nombre de deux, une dau moins 30 cm (Rötring
813.332) et une autre, plus petite et facile à manipuler
« dans les coins ».
Concernant les rapporteurs,
je suis passé du modèle français habituel
semi-circulaire à un modèle anglais pour écolier
(Helix L10), circulaire et à double échelle,
raisonnablement précis... mais dans ce domaine, on
ne fait rien de mieux que les règles de navigation
dont il sera question ci-après.
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INSTRUMENTS DE NAVIGATION
Même depuis lavènement
des positionneurs par satellite, les marins continuent à
tracer des traits et à mesurer des angles sur leurs
cartes, et ce avec la plus grande précision possible.
Plusieurs de leurs outils nous sont très utiles,
notamment la
règle parallèle Davis dite « de
transport de cap », constituée de deux
réglettes articulées permettant de tracer
des parallèles parfaites à nimporte
quelle distance entre zéro et 25 cm (voire plus pour
les plus grands modèles).
Autre outil indispensable,
la règle de navigation, telle que la règle
de Cras ou, mieux encore, la
règle Autocap, sorte de super-rapporteur permettant,
outre des mesures dangles automatiques, de tracer
des droites précisément orientées les
unes par rapport aux autres, ce que ne permet pas un rapporteur
classique. La mise en uvre de linstrument peut
sembler complexe mais elle reste assez intuitive pour être
maîtrisée facilement (voir ici détail
du double rapporteur mobile).
Enfin, le compas à
pointes sèches, plutôt superflu dans notre
attirail, peut néanmoins rendre des services, par
exemple pour mesurer des équidistances.
LOUTIL INFORMATIQUE :
UNE ALTERNATIVE ?
Plutôt un complément.
À mon sens, rien ne remplace le contact visuel et
physique direct avec la carte. Lorsquaprès
des milliers dheures passées à travailler
sur une chasse, on trace enfin le dernier trait, et que
celui-ci sachève en recoupant les précédents
presque, presque exactement, en un minuscule triangle dincertitude
vers lequel demain, cette nuit même peut-être,
nous allons nous élancer, linstant est comme
magique, rempli tout à la fois dexaltation
et dune nouvelle terreur subite qui tout à
coup nous étreint : et si dautres étaient
déjà en route ?
Cet instant-là
nest pas quelque chose que lon peut vivre par
ordinateur interposé.
Cela étant,
les outils informatiques de visualisation et de dessin offrent
aujourdhui des possibilités énormes,
quil est intéressant de pouvoir utiliser à
côté de méthodes plus traditionnelles.
Regardez par exemple les étranges « montages-miroir »
réalisés par Patrice Salvy sur cette
page à partir des tableaux peints par Michel
Becker pour la Chouette dOr... Étranges visions,
que seul lordinateur peut nous procurer !
De même, et toujours
pour prendre lexemple de la Chouette (mais ceci peut
sappliquer à toute chasse utilisant des visuels),
numériser un visuel en très haute résolution
(à partir de 2400 ppp) permet de létudier
ensuite bien mieux quà la loupe. Attention
toutefois, on parle ici de très gros objets :
le fichier qui sort du scanner pèse 650 méga-octets
et la moindre manipulation faite dans Photoshop prend plusieurs
minutes, même avec 512 méga-octets de mémoire
vive ! Le résultat est impressionnant, en particulier
quand on fait subir certains traitements aux visuels (lesquels?
chut...), mais ce faisant, on va clairement au-delà
même que ce que lauteur a voulu mettre dans
son tableau. Cest un peu comme utiliser un marteau-pilon
pour dépiauter une amande.
Mais si cela vous amuse
de voir le niveau de détail auquel on peut aller,
regardez ici.
Et je noublie
pas que cest grâce à linformatique
que jai pu acquérir la certitude que lil
du coq du visuel de lénigme 530 de la Chouette
nest pas centré sur Bourges, mais clairement
plus au sud... Ce nest pas que ça y change
grand-chose, il ny a que lintention qui compte,
mais bon... :o))
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