LES ÉNIGMES DE LA CHOUETTE DOR
420
DU CIEL VIENT LA LUMIERE
CE-10752-365 LA Q-30667-E LAIGLE
I-687-90677-RI-687-A LA
687-ARQ-30667-E DE 10752-E-10752 10752-ERRE-10752
DA-60140-10752 LE 10752-ABLE,
CENT 4330-O-30667-R-10752 AVA-60140-365 DE 10752-E
CA-10752-10752-ER LE BEC
E-365 Y LAI-10752-10752-ER 10752-E-10752
90677-L-30667-687-E-10752.
Alors prête un arc à Apollon :
de là, il comptera 1969,697 mesures vers
le zénith.
En une 46.241.860ème fraction de jour sidéral,
son trait sabattra.
Hâte-toi de trouver la flèche.
Synthèse des madits du Fig-Mag :
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Le compas est planté dans la letre « N ».
Il a une seule signification et non plusieurs.
Ladverbe « là » dans la première
et dans la dixième ligne du texte, concerne un seul et
même lieu.
La mesure doit être connue avant dattaquer cette
énigme, mais aucune information ne sera donnée
par lauteur quant à la (ou quant aux) valeur(s)
éventuelle(s) de cette mesure.
Le mot « zénith » na quune
seule acception dans le jeu.
Les mots « trait » et « flèche »,
dans lavant-dernière et dans la dernière
ligne de lénigme, signifient la même chose.
Il ny a quune seule flèche à lendroit
où il « faut se hâter de la trouver ».
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Le titre nous incite à
regarder vers le ciel. Les symboles du visuel sont ceux de 7 des
9 planètes du système solaire : Pluton, Neptune,
Uranus, Saturne, Jupiter, Mars et la Terre, de haut en bas sur le
visuel. Les nombres figurant dans le texte de lenigme correspondent
à la durée, exprimée en jours, des révolutions
de ces planètes autour du Soleil, à savoir :
Terre
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365
|
Mars
|
687
|
Jupiter
|
4330
|
Saturne
|
10752
|
Uranus
|
30667
|
Neptune
|
60140
|
Pluton
|
90677
|
Comme pour les masses atomiques
de la 600, ces valeurs sont
arrondies (la révolution de la Terre, pour ne prendre que
cet exemple, est de 365 jours ¼) ; elles ont aussi été
discutées par les astronomes. Toutefois, Patrice (voir sa
page ici) a trouvé exactement ces mêmes valeurs
dans lEncyclopédie Bordas, v° Astronomie,
publiée en 1968 et rééditée en 1981
(je rappelle que les énigmes, écrites en 1978, furent
retouchées en 1992).
On substitue aux nombres linitiale
de la planète correspondante et on obtient :
CEST LA QUE LAIGLE
IMPRIMA LA MARQUE DE SES SERRES DANS LE SABLE,
CENT JOURS AVANT DE SE CASSER
LE BEC ET Y LAISSER SES PLUMES.
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Deux constatations immédiates :
- « LAIGLE » et les « CENT
JOURS » font immédiatement penser à Napoléon,
au retour de lîle dElbe, et donc à Golfe
Juan, lieu où il débarqua à 13 h, le
1er mars 1815. « Là » est donc Golfe
Juan.
- L’I.S. du 29 juillet 1993, « VENU DE L’ILE
D’ELBE, IL Y DÉBARQUA », confirme cette
localisation.
- La fin de la phrase « ET Y LAISSER SES PLUMES »
est incorrecte. Max aurait dû écrire « ET
DY LAISSER SES PLUMES ».
  
À Golfe-Juan, la stèle commémorant le débarquement
du 1er mars 1815.
On y retrouve le mot « débarqua »,
employé dans l’I.S., et l’on y voit clairement
les serres de l’aigle impérial. Tout concorde parfaitement.
(Image extraite de La
Grande Aventure de la Chouette d’Or)
Apollon étant à
Golfe Juan (soit au niveau de la mer), il compte 1969,697 mesures
vers le zénith, soit une altitude de 1969,697 × 0,33 =
650,00001 m. La précision du résultat nous conforte
une fois encore dans le fait que la mesure de 33 cm trouvée
en 780, et confirmée
une première fois en 500,
est la bonne. Pourquoi Apollon compte-t-il ces mesures vers le ciel
avant de tirer sa flèche ? Nous lapprendrons tout
à lheure.
Partant du principe quApollon
est le dieu (entre autres) de la lumière, et que sa flèche
voyage donc à la vitesse de celle-ci, nous devons déterminer
quelle distance elle va parcourir en un 46.241.860ème de
jour sidéral. Ce dernier étant égal à
23 h 56 min et 5 sec, une simple règle de trois nous apprend
que la flèche va parcourir 559 km dans le délai imparti.
Nous utilisons alors le compas
du visuel, qui nous incite à tracer, à partir du « N »
de Napoléon (cest-à-dire, ici, de Golfe Juan),
un cercle de 55,9 cm de rayon sur la Michelin 989. Même avec
tout le matériel
voulu :o), un tel tracé est extrêmement difficile
à réaliser avec un compas en raison de sa taille,
et de fait point nest besoin de procéder ainsi. Il
suffit de se rappeler quune des I.S. « Tour de
France » nous dit que létape du 15 juillet
1993 a croisé la flèche dApollon. Compte tenu
du parcours presque nord-sud réalisé ce jour-là
par le Tour (voir ma page spéciale),
larc de cercle à explorer à 559 km de Golfe
Juan est très réduit, et cest sans grande difficulté
quon identifie Dabo comme
le point de chute de la flèche.
Si Apollon compte ses 1969,697
mesures vers le zénith avant de décocher sa flèche,
cest tout simplement afin quelle atteigne la cible assignée :
selon « un principe de balistique connu des archers comme
des artilleurs » (Max dixit), il est utile de
connaître laltitude de la cible lorsque le projectile
doit décrire une trajectoire parabolique. Sil savérait
que le rocher de Dabo culmine bien à 650 mètres, tout
serait confirmé. Les sources nétant pas daccord
à ce sujet, jai dabord tenté daller
vérifier moi-même sur le terrain, comme vous le verrez
sur ma page Dabo.
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Ayant été malchanceux
ce jour-là (petite vengeance dApollon?), je ne me suis
pas découragé pour autant et cest finalement
grâce à lIGN que jai pu établir
en toute certitude que la plate-forme du rocher de Dabo est bien
à une altitude de 650 mètres. Tout les détails
et documents figurent sur la
page Dabo.
Voilà donc la 420 entièrement
résolue (pour ce qui est de son décryptage primaire
au moins). Il ne reste aucun élément non utilisé,
à part peut-être létrange clarté
du visuel dont Max a dit que ce nétait pas une éclipsepourtant,
ça y ressemblait fort et ça maurait bien arrangé...
Reste ce « D »
manquant, qui aurait dû être là, quil aurait
été facile dy mettre, et qui pourtant ny
est point...
  
Détail du tableau original photographié chez Michel
Becker
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